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Symposium : Les Violations Massives des Droits de l’Homme dans les Camps des refugiés

Le 21 septembre 2022, un symposium international a été organisé pour mettre en lumière les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, situés dans le sud-ouest de l’Algérie. Depuis leur création, ces camps sont devenus le théâtre de graves atrocités humanitaires perpétrées par les services de sécurité algériens et le front Polisario, sur fond de conflit autour du Sahara. Ces violations incluent des disparitions forcées, des enlèvements, des exécutions extrajudiciaires, ainsi que des actes de torture et des traitements inhumains. Malgré quelques reconnaissances partielles du Polisario, aucune donnée claire ou justice n’a été apportée aux victimes.

Le symposium a mis en lumière le caractère incontrôlable du Polisario, qui utilise les camps de Tindouf comme une plateforme pour organiser des enlèvements, des attaques et des actes terroristes, affectant aussi bien les résidents des camps que des citoyens de pays tels que la Mauritanie, le Mali, la France, l’Espagne et le Maroc. Ces actes, souvent soutenus par des complicités locales et régionales, ont amplifié l’insécurité dans la région sahélo-saharienne.  

Pendant près de cinq décennies, ces violations ont perduré dans un climat d’impunité, rendu possible par l’absence de mécanismes de recours efficaces en Algérie. L’Algérie, en tant qu’État hôte, a permis au Polisario d’agir en toute liberté, violant les normes internationales et refusant de coopérer avec les mécanismes des Nations Unies en matière de droits de l’Homme. Cette situation a aggravé les souffrances des victimes et entravé toute perspective de justice.  

L’un des points centraux du symposium a été l’analyse des violations flagrantes du droit à la vie, garanties par l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Les intervenants ont dénoncé les exécutions extrajudiciaires et les appels à la violence incessants émanant du Polisario, ainsi que l’instrumentalisation des femmes et des enfants pour des actions violentes en dehors des camps. Ces actes rappellent tristement les pratiques des groupes terroristes actifs dans la région.

Lors de cet événement, plusieurs experts et professionnels renommés ont apporté leur éclairage, notamment M. Emmanuel Tawil, professeur à l’Université Paris II Panthéon-Assas, et M. Lorenzo Penas Roldan, avocat spécialisé en sécurité internationale. Les discussions ont également porté sur les défis liés à la justice pour les victimes et à la lutte contre l’impunité, dans un contexte où la vérité est souvent manipulée, notamment à travers des initiatives comme la Charte algérienne pour la paix et la réconciliation nationale.

Coordonné et modéré par Mme Aicha Duihi, Présidente de l’Observatoire International pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme de Genève (IOPDHR-GENEVA), ce symposium a été une étape importante pour mettre en lumière ces crimes imprescriptibles. Les participants ont également appelé à une mobilisation accrue pour la justice, la réparation des victimes et la prévention de nouvelles violations dans les camps de Tindouf.

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