L'événement a consisté en un dialogue de haut niveau entre le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, et le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, M. Volker Türk. Cette rencontre avait pour objectif de mettre en exergue l'impératif urgent de protéger et promouvoir les droits en matière de santé, en particulier dans des contextes marqués par le chaos et la crise.

Dans des zones affectées par des conflits tels que Al Shifa à Gaza, la Syrie et l'Afghanistan, l'accès aux soins de santé est gravement entravé en raison de la destruction des infrastructures de base et des conditions de vie précaires. Cette situation expose de nombreuses vies à des risques graves et rend l'accès effectif au droit à la santé un défi considérable.

Il est impératif de souligner que la santé est un droit humain fondamental, non négociable et universel, qui ne devrait pas être subordonné à des considérations politiques, géographiques ou socio-économiques. Cette reconnaissance est étayée tant par des principes moraux que par les cadres juridiques internationaux.

Par ailleurs, le dialogue a mis en lumière les défis supplémentaires posés par le changement climatique, qui amplifie les disparités en matière de santé et met en péril le bien-être des communautés, notamment celles qui sont les plus vulnérables.

Face à ces réalités complexes, il est impératif de promouvoir la collaboration entre les acteurs, de favoriser l'innovation dans les approches et de renforcer l'autonomisation des communautés locales pour parvenir à des solutions concrètes et durables.
Cet événement a servi de tribune pour souligner l'urgence d'une action concertée et coordonnée afin de garantir que chaque individu, même dans les circonstances les plus instables, puisse jouir pleinement de son droit à la santé et au bien-être.